Le manque d’accomplissement des conditions d’entrée, justifie la violation des droits de l’homme des touristes ?
En janvier 2018, un touriste voyageant pour la première fois à l’étranger est arrivé dans un comptoir d’immigration sans accomplir deux des conditions d’entrée : lettre d’invitation et assurance. Il ne parlait pas la langue du « pays d’accueil », et les agents d’immigration ne parle pas non plus la langue du touriste. Pour cette raison, ils l’ont emmené sans explication dans une pièce isolée pendant trois heures, avant de lui enlever tous ses effets personnels : valise de cabine et téléphone portable. Ensuite, il a été transféré dans une autre pièce où il était avec des gens dans une « situation similaire ». Dans cette pièce, il y avait un téléphone, mais il ne pouvait pas appeler son ami qui l’attendait à l’aéroport, car il avait le numéro sur son téléphone portable.
Au bout de cinq heures, un traducteur est arrivé et l’a emmené pour parler avec un policier. Il lui a alors demandé de signer un papier administratif pour pouvoir l’emmener à « l’Hôtel de Police ». Il a alors signé le document. Mais la réalité était qu’il signait, sans savoir ce que c’était, et dans une langue qu’il ne connaissait pas, son papier d’expulsion. Plus tard, il été emmené dans un centre de détention, où il a passé la nuit. Le lendemain, il était expulsé.
Ces actions peuvent-elles être justifiées par le non-respect des conditions d’entrée sur le territoire ? Ou doivent-elles être considérées comme une violation des droits de l’homme ?
C’est l’un des nombreux exemples de situations auxquelles les touristes sont confrontés lors de leurs voyages internationaux. Dans ce cas de figure, et jusqu’à aujourd’hui, ni son gouvernement ni le gouvernement du pays visité n’ont admis leur responsabilité dans la situation vécue par ce touriste.