Le manque d’accomplissement des conditions d’entrée, justifie la violation des droits de l’homme des touristes ?
Un touriste voyageant pour la première fois à l’étranger est arrivé dans un comptoir d’immigration sans accomplir deux des conditions
d’entrée : lettre d’invitation et assurance. Il ne parlait pas la langue du « pays d’accueil », et les agents d’immigration ne parlaient pas
non plus la langue du touriste. Ils l’ont emmené sans explication dans une pièce isolée pendant trois heures, après lui avoir enlevé tous
ses effets personnels : valise de cabine et téléphone portable. Ensuite, il a été transféré dans une autre pièce où il était avec des gens
dans une « situation similaire ». Dans cette pièce, il y avait un téléphone, mais il ne pouvait pas appeler à son ami qui l’attendait à
l’aéroport, car il n’avait le numéro que sur son téléphone portable.
Au bout de cinq heures, un traducteur est arrivé et l’a emmené auprès d’un policier. Il lui a demandé de signer un papier administratif
pour pouvoir l’emmener à « l’Hôtel de Police ». Il a alors signé le document. Mais la réalité était qu’il signait, sans savoir ce que c’était, et
dans une langue qu’il ne connaissait pas, son papier d’expulsion. Plus tard, il a été emmené dans un centre de détention. Le lendemain,
deux policiers l’ont emmené, avec menottes, jusqu’à l’avion. Il a été expulsé.
Ces actions peuvent-elles être justifiées par le non-respect des conditions d’entrée sur le territoire ? Ou doivent-elles être considérées
comme une violation des droits de l’homme ?
C’est l’un des nombreux exemples de situations auxquelles les touristes sont confrontés lors de leurs voyages internationaux.
Jusqu’à aujourd’hui (depuis cinq ans), ni son gouvernement ni le gouvernement du pays visité n’ont admis leur responsabilité dans la
situation vécue par ce touriste. Et pire encore, une situation très similaire a été confrontée par un autre touriste, dans un autre pays, en
2023.